Sainte Anne et son mari Joachim sont vénérés par l’Église comme les parents de la bienheureuse Vierge Marie qui fut leur unique enfant.
Elle fut honorée comme une sainte dès les premiers temps du christianisme.
Née de la race sacerdotale d’Aaron, au moins par sa mère, la bienheureuse enfant reçut le nom d’Anne, qui veut dire «grâce». C’était bien le nom qui convenait à celle que l’Ange appellera «Pleine de grâce».
Malgré les longues années d’union d’Anne et Joachim, ils vécurent une douloureuse épreuve, la stérilité. Ne pas avoir d’enfants vint attrister leur foyer car cette stérilité privait les deux époux de l’espoir de devenir ancêtres du Messie. Dieu se laissa toucher par leurs prières et leurs jeûnes. Un jour qu’Anne renouvelait ses supplications, un ange vint de la part de Dieu et lui fit connaître que ses prières avaient enfin été exaucées. Il lui annonça la naissance d’une fille qui serait l’objet de la prédilection divine et de la vénération des anges.
En effet, quand le terme fut arrivé, Anne mit au monde la future Mère de Dieu. Dès que l’enfant put se passer d’une mère, Anne et Joachim, conformément au vœu fait de concert, songèrent à la rendre à Dieu et la conduisirent au Temple de Jérusalem. Après avoir déposé entre les mains du Seigneur le précieux dépôt qu’ils en avaient reçu, les deux saints époux rentrèrent dans le silence et ne reparurent qu’à leur mort.
Des sanctuaires lui sont dédiés où on la représente enseignant la lecture des saintes écritures à Marie. Elle est aussi la patronne des femmes au foyer et des menuisiers.